La cornée est la partie transparente de l’œil correspondant à sa partie antérieure.
La cornée est la partie transparente de l’œil correspondant à sa partie antérieure. Le segment de sphère de la cornée est la première structure traversée par les rayons lumineux et constitue à ce titre le premier élément réfractif de l’œil, comptant pour les 2/3 de la puissance dioptrique de l’œil. Le principe de la chirurgie réfractive au laser repose sur un amincissement dirigé de la cornée visant à modifier sa puissance et donc à réduire le défaut visuel préexistant .
En savoir plusL’iris est une membrane musculo-vasculaire de couleur très variable selon les individus.
L’iris est une membrane musculo-vasculaire de couleur très variable selon les individus. Placé entre la cornée et le cristallin, l’iris joue un rôle de diaphragme dont l’orifice central, la pupille , varie en fonction des conditions de luminosité.
En savoir plusLe cristallin est une lentille biconvexe et transparente qui contribue à focaliser l’image sur la rétine.
Le cristallin est une lentille biconvexe et transparente qui contribue à focaliser l’image sur la rétine. La puissance du cristallin est susceptible de se modifier lors de l’accommodation : La modification de la forme et des rayons de courbure du cristallin agissent comme un autofocus permettant la mise au point en vision de près notamment. Avec l’âge, la perte d’élasticité du cristallin réduit sa capacité accommodative et génère l’apparition de la presbytie qui réduit les capacités visuelles de près. Plus tard, le vieillissement du cristallin et sa perte progressive de transparence induisent l’apparition d’une cataracte. Lorsque la gêne visuelle induite devient importante, la chirurgie de la cataracte permet de remplacer le cristallin devenu opaque par un implant ( lentille artificielle).
En savoir plusLes corps ciliaires sont constitués de deux parties distinctes, le muscle ciliaire et les procès ciliaires.
Les corps ciliaires sont constitués de deux parties distinctes, le muscle ciliaire et les procès ciliaires. - Le muscle ciliaire permet l’accomodation et la modification de taille de la pupille ( mydriase ou myosis) - Les procès ciliaires sécrètent l’humeur aqueuse qui est un liquide biologique clair circulant entre la cornée, l’iris et le cristallin. C’est un déséquilibre entre la sécrétion et l’élimination de l’humeur aqueuse qui peut générer une majoration de la pression intraoculaire et être ainsi responsable de l’apparition d’un glaucome.
En savoir plusLa rétine est une membrane neurosensorielle constituée de cellules photoréceptrices.
La rétine est une membrane neurosensorielle constituée de cellules photoréceptrices. La rétine tapisse le fond du globe oculaire . Du point de vue histologique, la rétine comporte 10 couches différentes mais on distingue deux parties essentielles : L’épithélium pigmentaire et la rétine sensorielle ( neuroépithélium ) Du point de vue topographique, on distingue deux grandes zones : - La rétine centrale comprend la macula qui correspond au point de fixation et de focalisation de l’image regardée. Cette zone permet la vision centrale, fine et précise. La macula peut être altérée par des pathologies telles que la DMLA ou la rétinopathie diabétique ce qui entraine une altération de la vision centrale, de la reconnaissance des visages et de la lecture notamment. - La rétine périphérique permet d’appréhender l’environnement dans son ensemble (champ visuel). En cas de décollement de rétine, la perte de contact entre la rétine sensorielle et l’épithélium pigmentaire induit une perte visuelle totale en regard de la zone décollée, imposant une prise en charge chirurgicale rapide.
En savoir plusLe nerf optique relie la rétine au cerveau.
Le nerf optique relie la rétine au cerveau. Le nerf optique est composé de plus d’un million de fibres nerveuses (axones). Il transporte l’information visuelle qui est réceptionnée par la centaine de million de photorécepteurs de la rétine jusqu’à l’aire visuelle cérébrale. Dans le cas du glaucome chronique, l’hypertonie intraoculaire est responsable d’une souffrance des fibres nerveuses du nerf optique aboutissant à sa destruction progressive et à une perte irréversible du champ visuel.
En savoir plusLe vitré correspond à un liquide visqueux et transparent qui remplit toute la cavité oculaire située en arrière du cristallin (segment postérieur de l’œil).
Le vitré correspond à un liquide visqueux et transparent qui remplit toute la cavité oculaire située en arrière du cristallin (segment postérieur de l’œil). Les injections intravitréennes pratiquées pour le traitement de certaines pathologies telles que la DMLA ou l’œdème maculaire consistent à injecter un médicament directement dans le vitré afin d’obtenir une concentrationoptimale et efficace de principe actif à l’intérieur de l’œil.
En savoir plusTechnique complexe de mesure et de quantification de certains défauts optiques.
Mécanisme modifiant la forme et la puissance du cristallin afin de favoriser la vision de près.
Capacité de l’œil à discerner un objet plus ou moins petit et éloigné. Elle se mesure en dixièmes. Une acuité visuelle de 9/10èmes correspond à la capacité de lire la 9ème ligne sur les 10 possibles.
L’un des 3 défauts visuels ou troubles de la réfraction que sont la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme (la presbytie n’est pas une amétropie mais un défaut d’accommodation).
L’angiographie à la fluorescéine ou au vert d’indocyanine consiste à prendre des photographies du fond d’œil après avoir injecté un colorant fluorescent par voie générale.
Mesures permettant de calculer la puissance de l’implant avant la chirurgie de la cataracte.
Pathologie du cristallin induite par son épaississement et sa perte de transparence. En savoir +
Techniques chirurgicales destinées à réduire les défauts optiques tels que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou la presbytie. En savoir +
Préparation pharmaceutique en gouttes destinée à être administrée dans l’œil.
Unité de mesure utilisée en optique permettant de quantifier la puissance d’un verre correcteur ou d’un défaut optique. Une myopie de -3 correspond à une myopie corrigée par un verre correcteur divergent de 3 dioptries.
Dégénérescence maculaire liée à l’âge induite par une perte précoce des cellules neurosensorielles de la rétine.
Dégénérescence de la macula liée à l’âge induite par la prolifération de néovaisseaux responsables localement de phénomènes d’exsudation (œdème, hémorragies). En savoir +
Enroulement vers l’extérieur du bord libre de la paupière.
Acuité visuelle normale de 10/10èmes sans correction.
Enroulement vers l’intérieur du bord libre de la paupière.
Examen à la lampe à fente du segment postérieur de l’œil (rétine, nerf optique) après instillation de collyres mydriatiques destinées à dilater la pupille.
Urgence ophtalmologique correspondant à une poussée d’hypertension intraoculaire aiguë extrêmement douloureuse pouvant, en l’absence de traitement, induire une cécité définitive en quelques heures.
Pathologie chronique du nerf optique totalement indolore favorisée par une tension intraoculaire trop élevée responsable d’une perte progressive du champ visuel par perte de fibres optiques. En savoir +
Lentille optique destinée à remplacer le cristallin après son exérèse chirurgicale.
Implant intraoculaire dont la puissance permet de corriger la presbytie.
implant intraoculaire dont la puissance permet de corriger l’astigmatisme.
Injection d’un médicament directement dans le vitré. En savoir +
Biomicroscope permettant d’examiner individuellement les différentes structures de l’œil grâce à un système de loupes grossissantes et à une fente lumineuse directionnelle.
Laser dont l’effet thermique photocoagulateur est utilisé pour le traitement de certaines pathologies rétiniennes.
Laser photoablatif utilisé en chirurgie réfractive pour obtenir l’ablation de tissu cornéen.
Laser capable de délivrer des impulsions ultra-brèves utilisé en chirurgie réfractive pour obtenir un effet de découpe ultra précise sans effet thermique.
Laser à effet photodisrupteur permettant d’obtenir un effet de découpe.
Technique de chirurgie réfractive dont le principe repose sur l’obtention d’un amincissement cornéen par ablation laser après la découpe puis le soulèvement d’un volet cornéen superficiel. En savoir +
Zone anatomique de la rétine correspondant au point de fixation et à la vision centrale.
Augmentation du diamètre de la pupille.
Diminution du diamètre de la pupille.
L’OCT ou Tomographie par Cohérence Optique est une technique d’imagerie couramment utilisée pour dépister, diagnostiquer et surveiller les pathologies rétiniennes ou du nerf optique.
Mesure de l’épaisseur de la cornée.
Exérèse chirurgicale du cristallin réalisée notamment lors de la chirurgie de la cataracte. En savoir +
Technique de chirurgie réfractive dont le principe repose sur l’obtention d’un amincissement cornéen par ablation laser après un simple pelage de l’épithélium, couche cellulaire la plus superficielle de la cornée. En savoir +
Pathologie de la rétine induite par le diabète sucré (diabète insulino-dépendant ou non insulino-dépendant). En savoir +
Pression régnant à l’intérieur du globe oculaire dont la norme est comprise entre 10 et 20 mmHg environ.
Examen des propriétés géométriques de la cornée telles que sa forme ou ses rayons de courbure.
- Combien de temps doit on prévoir de ne pas travailler après chirurgie réfractive au laser ?Cela dépend de la nature de l’activité professionnelle.
Après Lasik, la reprise du travail est en théorie possible dès le lendemain. Il paraît sage cependant de prévoir 1 ou 2 jours avant la reprise.
Dans le cas de la PKR, le temps de cicatrisation et la durée de la gêne douloureuse sont très variables d’un individu à l’autre. En fonction des métiers, il est prudent de prévoir 7 jours avant la reprise. - Combien de temps dure l’intervention de chirurgie réfractive au laser ?Il faut prévoir environ 2 heures à la clinique, la chirurgie se faisant en ambulatoire.
Le temps de passage au bloc opératoire varie de 1/2h à 3/4h maximum, cette durée comprenant le temps de préparation et l’intervention elle même qui dure une quinzaine de minutes.
Le temps de délivrance du laser est souvent inférieure à 1 minute. - Est-il possible de bénéficier d’un arrêt maladie après chirurgie réfractive au laser ?Non, aucun arrêt maladie ne peut être établi pour ce type d’intervention, non remboursée par la sécurité sociale.
- Faut-il être accompagné pour la chirurgie réfractive au laser ?Oui, car une sensation d’inconfort ou de flou visuel sont habituels dans les suites immédiates de la chirurgie. La conduite est donc formellement déconseillée, d’autant plus qu’un sédatif est généralement administré en préopératoire.
- Faut-il parfois reporter des lunettes après la chirurgie réfractive au laser ?Après 40 ans, la survenue de la presbytie est inéluctable et gêne la vision de près ce qui impose le recours à une correction pour lire.
Il arrive également que certains patients éprouvent le besoin de porter occasionnellement une faible correction pour certaines activités, comme la conduite de nuit par exemple.
La vision 100% parfaite pour 100% des patients reste un mythe. - L'intervention de chirurgie réfractive au laser est-elle douloureuse ?Non, l’anesthésie locale est suffisante pour rendre la procédure chirurgicale totalement indolore (dans le cas du Lasik avec découpe du volet cornéen au laser femtoseconde, il est habituel de ressentir une sensation de pression avant que la vue ne se dissipe durant quelques secondes).
En post opératoire, les suites varient selon la technique chirurgicale utilisée.
Dans le cas du Lasik, la gêne est modérée, à type de sensation de brulures ou de sable. Dans le cas de la PKR, la gêne ressentie est plus importante avec souvent apparition de douleurs rendant nécessaire la prise d’antalgiques par voie orale. La gêne douloureuse s’estompe progressivement en quelques jours. - La chirurgie réfractive au laser est-elle remboursée par la sécurité sociale ?Non, la chirurgie réfractive pour la myopie, hypermétropie, astigmatisme ou presbytie est un acte hors nomenclature qui n’ouvre donc aucun droit à remboursement par la sécurité sociale. Vous pouvez toutefois prétendre à un remboursement par votre mutuelle qui est fonction de votre contrat.
- Les résultats sont-ils permanents et définitifs après chirurgie réfractive au laser ?Sauf cas particulier de phénomènes cicatriciels exacerbés pouvant survenir chez certains patients, les effets de la chirurgie réfractive ne se dissipent pas avec le temps. Toutefois, certaines caractéristiques biométriques de l’œil peuvent toujours changer, c’est pourquoi il est important de ne décider l’intervention que lorsque la certitude est acquise que le défaut visuel est stabilisé et non évolutif.
- L’aspect de l’œil change-t-il après la chirurgie réfractive au laser ?Non. Les yeux gardent exactement le même aspect car le modelage de la cornée est imperceptible.
Dans les suites immédiates de la chirurgie, il est toutefois habituel de constater quelques taches rouges sur le blanc de l’œil qui correspondent à des microhemorragies ou une rougeur conjonctivale diffuse qui s’estompent en quelques jours. - Opère-t-on les deux yeux le même jour ?Oui, aujourd’hui, les procédures de chirurgie réfractive sont couramment bilatérales et les deux yeux sont donc opérés le même jour.
- Peut-on faire du sport après la chirurgie réfractive au laser ?Dans le cas de la PKR, il n’existe pas de contre indication particulière à la reprise du sport après un délai raisonnable de 7 à 10 jours.
Dans le cas du Lasik, le risque de déplacement secondaire du volet cornéen par un choc impose de ne pas pratiquer de sport où il existe un risque de contact pendant un mois. La pratique régulière de sports extrêmes ou de combat doivent faire reconsidérer la pertinence du choix de la technique du Lasik. - Qu'est ce que la PKR ?La PKR ou photokératectomie réfractive est une technique de chirurgie réfractive dont le principe repose sur l’obtention d’un amincissement cornéen par ablation laser sans découpe préalable d’un volet cornéen mais après un simple pelage de l’épithélium, couche cellulaire la plus superficielle de la cornée. Cette technique qui a l’avantage de la simplicité et présente une grande sécurité, présente l’inconvénient de suites post-opératoires relativement inconfortables et ne permet pas de traiter un aussi large panel de défauts visuels que le Lasik.
Les résultats optiques de la PKR sont toutefois équivalents à ceux du Lasik pour les myopies et astigmatismes faibles voire moyens. - Qu'est-ce que le LASIK "tout laser" ?C’est une intervention Lasik au cours de laquelle la découpe initiale du capot est effectuée par un laser femtoseconde et non par une lame microkératome mécanique. Le Lasik 100% laser avec laser femtoseconde tend à devenir actuellement la technique Lasik de référence car la sécurité et la précision de découpe sont largement accrues.
- Qu'est-ce que le LASIK ?Le Lasik est une technique de chirurgie réfractive dont le principe repose sur l’obtention d’un amincissement cornéen par ablation laser après la découpe puis le soulèvement d’un volet cornéen superficiel. Cette technique permet le traitement de la myopie, de l’hypermétropie, de l’astigmatisme et de la presbytie même dans des puissances élevées.
- Que se passe-t-il si on bouge pendant l’intervention de chirurgie réfractive au laser ?Au cours de la procédure de délivrance du laser, le chirurgien veille à ce que le traitement soit le mieux centré possible. En cas de mouvements oculaires intempestifs, le laser est équipé d’un « Eye-tracker » permettant de suivre les mouvements de l’œil dans une certaine mesure, voire d’interrompre la procédure si nécessaire.
- Quel type d'anesthésie est utilisé pour la chirurgie réfractive au laser ?Une anesthésie locale par instillation de collyre dans les yeux est suffisant.
Un sédatif oral léger est le plus souvent administré en plus afin d’aider à se détendre avant la chirurgie.
L’anesthésie générale n’est pas envisageable car la chirurgie requiert des temps de participation du patient durant lesquels il lui est demandé de fixer une mire ou un point afin d’optimiser le centrage du traitement. - Quelles sont les précautions à prendre après la chirurgie réfractive au laser ?Les activités courantes de la vie quotidienne peuvent être reprises dans les 24 heures après l'intervention de LASIK, et dès le retrait de la lentille pansement pour la PKR, c’est à dire 5 jours en moyenne.
Il faut toutefois rester particulièrement vigilant durant les semaines suivantes sur les risques d’infection secondaire et éviter tout contact avec des éléments potentiellement contaminants (mains sales, eaux de baignades, ...).
Dans le cas du Lasik, il faut en outre prendre garde à éviter tout contact ou choc intempestif qui pourrait être susceptible de déplacer le volet cornéen. - Quels résultats peut-on espérer après chirurgie réfractive au laser ?Les résultats de la chirurgie réfractive son globalement excellents et permettent de s’affranchir de la dépendance aux lunettes. Plus de 90% des patients atteignent une vision de 8/10, vision considérée comme suffisante pour conduire sans lunettes et bon nombre de patients atteignent une vision de 10/10. Il est toutefois important d’accepter qu’une vision 100% parfaite ne sera peut-être pas obtenue. Il faut donc avoir une attente réaliste concernant les résultats de la chirurgie réfractive et avoir également une pleine conscience de ses aléas potentiels.
- Y a-t-il un risque de devenir aveugle en se faisant opérer par chirurgie réfractive au laser ?Posée en ces termes, la réponse est non. Il est en effet en pratique impossible de devenir aveugle bilatéral au sens légal du terme, c’est-à-dire de perdre toute acuité visuelle utile au niveau des deux yeux. En revanche il faut être conscient qu’il existe un faible risque d’aléas et complications qui peuvent entrainer une diminution définitive de la meilleure acuité visuelle corrigée.
- Combien d’injections intravitréennes seront nécessaires au traitement de ma pathologie ?Cela dépend du médicament injecté et de la pathologie. Dans le cas de la DMLA, le protocole de traitement débute par 3 injections espacées d’un mois. Le rythme et le nombre des injections est ensuite fonction de la réponse au traitement et des résultats des examens de surveillance. Le nombre moyen d’injections la première année varie de 7 à 10 environ.
- Faut-il arrêter un traitement anticoagulant avant une injection intravitréenne ?Non, car il n’existe pas de risque particulier de complication hemorragique grave. Le risque de survenue d’une hémorragie conjonctivale bénigne, perçue comme une tache rouge visible au niveau du blanc de l’œil, est alors toutefois accru.
- L’injection intravitréenne est-elle douloureuse?L’injection intravitréenne est plus désagréable que douloureuse : une pression, une sensation de brûlures ou de piqure peuvent être ressentis.
- Quelle est la durée d’une injection intravitréenne ?Si l’injection en elle même ne dure que quelques secondes, le temps de passage en salle est de 10 minutes en moyenne.
- Après quels examens ou traitements est-il interdit de conduire dans les heures qui suivent ?En général, il est interdit de conduire dans les heures qui suivent une chirurgie oculaire.
Au cabinet, ce sont les actes avec dilatation pupillaire qui empêchent de conduire dans les deux heures qui suivent : examen du fond d’œil, angiographie à la fluorescéine, laser Argon ou laser YAG.
Les examens d’exploration tels que le champ visuel, l’OCT, la topographie cornéenne ou la biométrie eux ne contre indiquent pas la conduite. - La mesure de la tension intraoculaire est-elle systématique lors d’un bilan visuel de routine ?Oui, cette mesure est systématiquement réalisée car elle permet de dépister le glaucome chronique qui peut détruire progressivement le champ visuel et entrainer la cécité de manière pernicieuse et totalement indolore, à l’insu du patient.
- Le fond d’œil est-il systématiquement réalisé lors d’un bilan visuel de routine ?L’examen du Fond d’œil dilaté n’est pas systématiquement réalisé en examen de routine. Si cet examen paraît nécessaire au terme du bilan, un nouveau rendez-vous vous sera alors proposé et il faudra être accompagné.
Par contre, un examen du pôle postérieur de l’œil non dilaté est systématiquement réalisé lors de chaque consultation, même de routine. Temporairement éblouissant, il n’empêche pas de conduire et il permet de visualiser la macula et le nerf optique afin de dépister des maladies telles que la DMLA ou le Glaucome. - Pourquoi consulter l’ophtalmologiste pour un bilan visuel ou un renouvellement de correction optique ?Parce que votre ophtalmologiste est le spécialiste garant de la santé de vos yeux. Il est le seul capable de dépister des maladies asymptomatiques aux conséquences parfois irréversibles telles que le glaucome, la rétinopathie diabétique, la DMLA ou dont la prise en charge doit être chirurgicale comme la cataracte.
Enfin, votre ophtalmologiste est le seul à connaître et maitriser l’ensemble des moyens de correction, optiques ou chirurgicaux, de votre défaut visuel.
Il est donc le seul à même de vous conseiller en toute connaissance de cause. - Qu’est-ce qu’un fond d’œil ? C’est un examen consistant à observer à l’aide d’un biomicroscope (lampe à fente) et d’une lentille grossissante le segment postérieur de l’œil (vitré, rétine et nerf optique). Lorsque l’examen de la rétine périphérique est nécessaire, l’instillation d’un collyre mydriatique dilatant la pupille est réalisée. La conduite est alors interdite après cet examen pendant 2 heures.
- A quel moment faut-il opérer la cataracte ?Sauf cas très particuliers, il n'y a pas d'urgence ni d'obligation formelle à opérer une cataracte et il n'y a pas de règle absolue en matière d'indication chirurgicale.
Les deux principaux critères pris en compte pour décider de l’indication opératoire sont le degré d’opacification du cristallin constaté à l’examen et la gêne visuelle ressentie par le patient ainsi que son acuité visuelle. - Doit-on porter des lunettes après la chirurgie de la cataracte ?
Oui le plus souvent, pour la correction de la vision de près si l'implant posé permet de voir net en vision de loin. Certains patients peuvent cependant vivre sans lunettes après la chirurgie de la cataracte, soit parce que leur exigence visuelle est faible, soit parce qu'ils sont équipés d'implants multifocaux corrigeant la presbytie, ou qu'un oeil est corrigé pour la vision de loin, l'autre pour la vision de près.
- Est-ce qu’on ne risque pas de bouger pendant l’intervention de la cataracte ?Non car la tête est immobilisée dans une têtière et les paupières sont maintenues ouvertes par un écarteur. En outre, l’injection intraveineuse d’un produit sédatif et relaxant aide le patient à rester tranquille.
- Est-il possible d’opérer le même jour les deux yeux de la cataracte ?Non, en cas de cataracte bilatérale, l'intervention des deux yeux n’est jamais réalisée le même jour, pour des raisons de sécurité. Un délai d’une semaine est habituellement respecté entre les deux interventions.
- Faut-il arrêter un traitement anticoagulant avant l’opération de la cataracte ?Non, l’arrêt d’un traitement anticoagulant (Héparine, anti-vitamine K) ou antiagrégant plaquettaire (aspirine) n’est pas nécessaire avant l’opération de la cataracte car l’intervention n’est pas hémorragique.
- L'opération de la cataracte est-elle douloureuse ?
Non car bien que locale, l’anesthésie permet d’insensibiliser complètement l’œil opéré.
- La cataracte risque-t-elle de réapparaitre après l’intervention ?Non après opération de la cataracte, le cristallin opacifié est définitivement éliminé et remplacé par un implant. La cataracte ne peut donc pas réapparaitre.
Une opacification secondaire de la membrane située derrière l’implant peut toutefois très fréquemment survenir et induire à nouveau un flou visuel dans les années qui suivent l’opération. Cette opacité capsulaire qui peut être très facilement éliminée par une séance de laser au cabinet est assez couramment dénommée par le terme galvaudé de « cataracte secondaire ». - La mise en place d’un implant est–elle obligatoire lors de la chirurgie de la cataracte ?
L’implant est la lentille artificielle qui remplace le cristallin après son extraction.
Il permet de focaliser l’image sur la rétine et sa puissance est calculée pour réduire la dépendance aux lunettes en post-opératoire ou au moins réduire la puissance des lunettes nécessaires. Autrefois, les patients opérés de la cataracte ne bénéficiaient pas de la mise en place d’un implant et devaient porter d’épais verres correcteurs convexes en « cul de bouteille ». - Peut-on bénéficier d’une anesthésie générale pour une opération de la cataracte ?
En dehors de cas très particuliers (enfants, pathologie psychiatrique rendant toute coopération aléatoire), la chirurgie de la cataracte s'effectue sous anesthésie locale.
Cependant, le patient bénéficie d’une sédation légère par voie intraveineuse permettant de réduire l’anxiété et de passer le temps chirurgical dans de bonnes conditions. - Peux-t-on corriger un défaut visuel gênant la vision de loin à l’occasion de la chirurgie de la cataracte ?
Oui, la myopie ou l’hypermétropie peuvent être corrigées à condition de calculer une puissance d'implant adaptée.
En cas de correction totale de la myopie, le port de verres correcteurs pour la lecture s'avère toutefois nécessaire après l'opération car la myopie qui gênait la vision de loin mais permettait de lire sans lunettes avant l’opération aura été éliminée.
Il est également possible de corriger l’astigmatisme en utilisant un implant adapté (torique). - Quelle est la durée de vie d'un implant en chirurgie de la cataracte ?La durée de vie des implants de cataracte excède celle de la vie humaine et la mise en place de l’implant est donc définitive.
- Quelle est la durée d’une opération de la cataracte ?L’intervention de la cataracte dure en moyenne de 10 à 20 minutes. Le temps de passage au bloc environ 30 à 40 minutes maximum.
- Quelles sont les précautions à prendre après la chirurgie de la cataracte ?24h après l’intervention, il est possible de reprendre les activités courantes de loisir ou de la vie quotidienne. Les efforts intempestifs de soulèvement, les chocs ainsi que les très fortes vibrations doivent toutefois être évités. De même, il faut être particulièrement vigilant sur les risques d’infection secondaire et éviter tout contact avec des éléments potentiellement contaminants durant une dizaine de jours (mains sales, eaux de baignades, ...).
- Utilise-t-on le laser pour la chirurgie de la cataracte ?Non, la technique la plus utilisée à ce jour repose sur l’utilisation d’ultrasons qui permettent par leur action mécanique de fragmenter puis d’éliminer le cristallin. L’utilisation du laser pour la chirurgie de la cataracte est en cours de développement mais reste à ce jour encore confidentielle.
- Y a-t-il un âge maximum pour l'intervention de la cataracte ?Non, car l’opération de la cataracte se fait sous anesthésie locale (collyre ou injection) et en ambulatoire. L’intervention n’est pas pénible et il n’est nécessaire de rester que quelques heures à la clinique.